Exposition de travaux d’élèves de terminale suivant l'enseignement
optionnel ou de spécialité Arts Plastiques de l'Académie de Normandie, 2021
Pour accéder aux différents murs d'exposition des établissements, cliquez à gauche sur les trois petits tirets.
Chaque lycée, classé par département et par ordre alphabétique, possède une page à dérouler, à laquelle vous accédez en cliquant sur le nom du lycée dans la liste ci-dessous ou sur les trois petits tirets oranges.

Roxane Denel, Tentacules, 2021


9 pastels sec sur feuilles découpées monochromes
H.50xL.32,5cm chaque.
Installation Env. 2m 50 x 3 m

Cette série de pastels secs, jouant entre figuration et abstraction, représente des corps en mouvement, dansants, à la limite de ce qui est possible corporellement. Ces corps courbés, tendus, relâchés, droits comme des piquets, naissent tous de trois formes géométriques (triangle, courbe ou cercle) de tailles différentes et placés aléatoirement sur des feuilles. C’est de ces formes abstraites, qui se détachent par estompe sur l’arrière-plan, que le corps apparaît, puissant.
En reliant l’abstraction la plus complète à une représentation figurative du corps (cf. Analytical drawings, Kandinsky et Gret Palucca) s’impose alors le mouvement. Celui-ci, quoique immobile sur les pastels, transparaît à travers les danseurs mais aussi les formes. Les propriétés des pastels secs (poudre) servent pareillement la fluidité qui se dégage du travail. Tout semble être issu du mouvement ; tout semble être lié par lui également. Dans son support même (les feuilles) sont découpées des arcs de papier tentaculaires qui cherchent à aller plus loin, à sortir de l’espace qui leur est conféré. L’espace lui-même dans lequel évoluent les corps et les formes se meut, s’anime. En faisant dialoguer le figuratif et l’abstrait, le support et le sujet, la matière et le propos, ce sont les arts plastiques et la danse qui finissent par se réunir.
Tout est mouvement, mais tout est immobile.
 
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Roxane. Pages carnet de recherche Projet3 Tentacules
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Carnet Jade (pages Speak up. SHUT UP)

Jade Faelchlin, Speak up. SHUT UP


carnet de recherches (Speak up. SHUT UP)

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Jade Faelchlin, Speak up. SHUT UP. (Projet N°3)


Dessin, peinture et broderies sur papier, format raisin.

« Ce projet se voulait comme une sorte de conclusion des deux premiers, mêlant à la fois lutte et histoire féministe. J’ai repris de nombreux éléments des travaux précédents, en ce qui concerne certaines références notamment. Je me suis inspirée des grands noms de l’art féministe du XXème siècle : Niki de saint Phalle, Judy Chicago, Barbara Kruger ou encore Louise Bourgeois… Des artistes dont j’aime le travail tant pour leur dimension plastique que pour les idées qu'elles portent ».

 
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Silohé MALINGRE, Narration du paysage, 2020
5 images 11 x 15 cm
Retouches photonumériques

Art et Mémoire
Travail sur la mémoire collective via un paysage (le site de la SMN à Caen).
Reconstitution de l’histoire d’un paysage investi par l’homme grâce a des archives et des témoignages, ainsi que des descriptions de propositions de projets futurs pour le site. Rapport journaliste face au travail ; illusion d’un
reportage photographique sur le site pour en montrer l’évolution.

Références :
-Ansel Adams ( photographe de paysages en noir et blanc)
-Robert Capa (photos du débarquement (relater l’événement, intention journalistique.)
 
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Florine SAUVE, Toute une nuit dedans


Installation. Papier de soie, papier, peinture acrylique, pastels secs et gras, aquarelle et pierre aquarelable noire, guirlande lumineuse, tapis de sol.
80x85x90 cm

Le spectateur est invité à s'allonger ou s'assoir à l'intérieur et à allumer la lumière pour regarder et à l'éteindre à son départ.


"Etre dans la Nuit"

Références :
Nacht in Hafen de Friedrich (1818-1820)
Les 36 vues du Mont Fuji d'Hokusai (années 1830) ;
Carré blanc sur fond blanc, Malevitch (1918)
 
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Silohé MALINGRE, Unnamed, 2020

Techniques mixtes, Graphite aquarellable, aquarelle,pierre noire et fusain, Promarker,feutres fins noirs, graphite aquarellable, encre de Chine 210cm x 180cm

Art et Mémoire
Travail sur la mémoire collective en s’intéressant aux victimes inconnues des différents génocides et Guerres du XXème siècle. Ce travail est l’aboutissement de recherche historique et d’éléments d’archive.
Référence : - Guernica, Pablo Picasso, 1937 (Dénonciation de la Guerre, œuvre monumentale)
- Christian Boltansky, exposition « Faire son temps » (Interrogation de la mémoire collective et individuelle)
- Anselm Kiefer (travail sur la mémoire et notamment sur le silence allemand autour du nazisme)
 
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Dessine-moi un Musée
Pauline L., L’Inerte Dei Vivi

maquette, matériaux divers
env. 70 x 70 x 40 cm

Mon projet était de réaliser un musée créé spécialement pour accueillir une exposition d'oeuvres de Giuseppe Penone. J’ai d’abord voulu m’écarter des formes géométriques pour me pencher vers un musée à l’architecture totalement naturelle dans sa forme. J’avais pour idée de reproduire la structure d’un arbre. Cependant, hormis reprendre l’arbre, élément caractéristique du travail de Penone, le musée n’aurait pas bien valorisé le travail et les idées de l’artiste. Penone interroge le rapport au temps. Sa manière d’animer des matériaux inertes. Anatomia, 2011 illustre bien cette idée. Ce sont des sculptures de marbre que Penone a sculptées et creusées de manière à faire apparaître des sortent de vagues, que l’on peut assimiler à des veines. Ainsi cette œuvre traduit le vivant dans des blocs de matière inerte. Ainsi, j’ai orienté mon projet vers une confrontation entre le vivant et l’inerte en interrogeant la matérialité de certains matériaux. Pour confronter ces deux termes opposés j’ai choisi d’intégrer dans mon projet tridimensionnel des végétaux, des matières organiques et vivantes ainsi que du bois.

Le musée a pour objectif de communiquer avec l’extérieur afin qu’il s’intègre au mieux à l’environnement. Pour l’architecte Alvar Aalto, il s’agit d’apporter un maximum d’entrée de lumière pour offrir aux spectateurs une pleine vue sur l’extérieur, et qu’ils se sentent au contact direct de l’environnement. J’ai découpé beaucoup de formes géométriques dans ma maquette, ainsi que des ouvertures en forme de failles pour renforcer l'aspect "naturel" du bâtiment, et permettre ainsi une meilleure pénétration de la lumière.

Pour Frank Lloyd Wright « il ne s’agit pas d’harmoniser l’édifice avec la nature mais d’inclure la nature dans l’édifice ». C’est pour cela que j’ai réalisé des assemblages et des collages de matières naturelles sur les façades de mon musée, pour que la nature s’incorpore au bâtiment.

A l’interieur du bâtiment j’ai privilégié un grand volume d’exposition, pour les dimensions des œuvres de Penone, mais aussi pour accentuer la sensation des visiteurs d’être à l’exterieur, l’impression de ne pas avoir de « frontière ».

La démarche de mon projet inclue un rapport au temps par le biais d’une mezzanine. Penone a réalisé une œuvre Essere Vento qui s’inspire d’une de ses œuvres précédentes Essere Fiume. Esserre Fiume est une œuvre constituée de deux pierres. L’une a été façonnée par une rivière, l’autre à l’identique par Penone. L’artiste a voulu reproduire ce procédé sur deux grains de sable : Essere Vento. Dans une exposition Penone l’a exposé sur un tronc fossile. Il explique qu’il y a un cycle temporel dans le modèle d’exposition. Le tronc fossile va devenir du sable. Ainsi, la mezzanine à été choisie pour acueillir Essere Fiume et Essere Vento. L’objectif étant d’isoler dans une dimension temporelle ces deux œuvres.

La rivière, à l’extérieur du musée est une référence à Essere Fiume.

Dans mon projet j’ai inclu des modelage et des assemblages de bois et de brindilles pour reproduire quelques œuvres de Penone. J’ai donné comme titre à ma réalisation "L’Inerte Dei Vivi", qui signifie l’inerte du vivant. Le titre est en rapport avec mon questionnement et la confrontation entre les différents matériaux au cœur de mon travail.

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Silohé (pages carnet, projet Réflexion)
Silohé, Réflexion, 2021

Structures en fils de fer, recouverts
d’argile
250cm x 130cm
160Cm x 110cm

Art et Mémoire
Travail sur la mémoire individuelle, sur la construction de faux souvenirs ou l’illusion de souvenirs reconstitués. Les sculptures sont partiellement éphemères, l’argile va disparaître au fur et à mesure pour ne laisser plus que la structure en fil de fer.
Les sculptures sont abstraites, car la mémoire
est intengible, on ne peut appréhender son passé dans le détail.

Références :
-Alberto Giacometti (lien plastique)
-Andy Goldworthy (lien avec la temporalité de l’oeuvre et le rendu photographique de la réalisation).
-Christian Boltanski (art et mémoire individuelle)
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Pauline L. «Unique et différent »

Maquette, carton plume, matériaux divers, éclairage.

env 50 x 50 x 70 cm

Je me suis d’abord intéressée à l’architecture et la scénographie des musées. J’ai d’abord pensé à réaliser un bâtiment où l’on aurait eu à passer sans cesse de l’extérieur à l’intérieur, à monter à descendre…Faire du musée un « parcours d’aventure ». Cependant, j’ai rapidement abandonné cette idée. J’ai réfléchi à la forme que je pouvais donner à mon bâtiment, et j’ai fait le choix d’une architecture anthropomorphique.

J’ai d’abord pensé à réaliser mon musée avec des parois lisses. Cependant je ne voulais pas trop me rapprocher d’une sculpture au détriment de l’architecture.

Pour Olafur Elliason, faire appel au sensoriel est pratiquement essentiel pour faire de la visite du spectateur une expérience. J’adhère à cette idée, c’est pour cela que mon travail fonctionne également dans le noir grâce à la lumière. Elle permet d’animer mon bâtiment, en sortant par les ouvertures. Elle fait apparaître les joints et permet de distinguer chaque triangle. Dans une certaine mesure elle anime l’architecture anthropomorphique. Les fenêtres que l’on distingue principalement au niveau de la tête, s’inscrivent dans l’idée de la diffusion de la mémoire commune. Comme si l’on pouvait voir, découvrir l’intérieur de la mémoire d’une personne. Ici la personne, c’est le groupe humain dans son intégralité. Cela s’inscrit dans la logique de la préservation d’un patrimoine commun. Pour les époux Poirier, la mémoire est un labyrinthe de chambres qui se croisent et se recroisent. Cela me fait penser aux miroirs, lorsqu’ils sont plusieurs à refléter la même chose en même temps et que notre reflet se retrouve démultiplié. C’est pour cette raison que j’avais pensé à placer des éclats de miroir sur mon musée.

Ma maquette est réalisée en carton plume, j’ai découpé chaque triangle que j’ai assemblé un à un pour former le haut d’un buste et une tête. Dans certains triangles j’ai fait des ouvertures en découpant à l’intérieur. Ensuite j’ai recouvert chaque forme géométrique de papier d’aspect marbre et bois afin d’obtenir un résultat clair et épuré.

 
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