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Elodie Benoit
"Four seasons"
Questionnement transversal: Art mondialisation
 
Posted by le forestier
Lou-Ann Poirette
"La faim"
Questionnement transversal: Art et société
Acrylique appliquée au pinceau sur deux feuilles format raisin, 100x65cm en format portrait.
problématique: est-ce que l’artiste a pour fonction d’être un lanceur d’alerte ?
Ce premier travail est ma représentation de la destruction du monde par l’Homme/l’activité humaine. Le titre « La Faim » peut donner l’impression de n’avoir aucun rapport avec la peinture, pourtant le lien est en fait très réfléchi. Effectivement dans ma réalisation on voit un homme portant la planète Terre à sa bouche, il est sur le point de la manger, de l’engloutir, de la faire tomber dans le néant (en référence à l’intérieur de la bouche qui est noir comme le néant ou le vide). Aussi, les yeux vides avec seulement le signe du dollar démontre que notre société actuelle est possédée par l’argent, c’est le seul but de la vie, c’est la chose la plus importante aux yeux de tous. Sans argent on ne peut pas vivre, mais aujourd’hui on vit pour l’argent. Avec ses éléments j’ai voulu montrer que la société de surconsommation est en train d’anéantir le monde petit à petit, l’Homme en veut toujours plus, il est insatiable et nous allons bientôt en payer les frais si rien ne change. Aussi, avec ce titre, on peut faire le rapprochement avec son homophone : La Fin. La destruction du monde est en effet égal à la fin du monde et de notre société.

La peau de cet homme est tachetée, ce motif peut faire penser à l’uniforme des forces militaires qui sont l’image de la violence de l’Homme et le miroir de la guerre. C’est également un motif de camouflage, peut-être pour tenter de cacher toute la souffrance produite par l’humanité, que ce soit les guerres, les massacres, la pollution, la inégalités comme la pauvreté, la discrimination et j’en passe. Pour accentuer cet aspect j’ai choisi de colorer le fond en rouge, couleur de la violence et du sang.

Aussi, les larmes définissent la tristesse, la douleur et le fait qu’elles soient noires représentent le mal ainsi que la pollution. On peut faire le lien avec la peste noire, une maladie qui s’était répandue à l’époque médiévale, elle a anéanti une grande partie de la population. Sa propagation fut rapide et fatale tout comme le sera la pollution. En effet cette coulée noire et liquide s’apparente à une marée noire, une catastrophe environnementale produite par un écoulement de pétrole dans la mer, créant une nappe qui est ensuite ramenée sur les côtes par l’effet des marées. La pollution est un fléau actuellement et souvent elle pourrait être évitée. Le fait que les larmes n’ont pas encore atteint la planète sur le dessin représente un compte à rebours, mais il nous reste très peu de temps pour éviter la catastrophe car les larmes coulent sur le visage et se dirigent tout droit sur la Terre. Le fait que la planète ne soit pas encore « mangée » s’apparente également à une forme de compte à rebours. Si l’on n’agit pas il n’y a aucune issue possible.
 
Posted by le forestier
Alexandre Ledda
«Mécaméléon», encre de chine et acrylique sur papier, 92x150cm


Questionnement transversal : Art et sciences
Thématiques: Nature et science, hybridation
Problématique: Comment la nature et la science pourraient-elles coexister?
Cette œuvre est une représentation d’un caméléon mécanique sur une branche dans des feuillages. Ce caméléon a un engrenage dans son dos et son œil est une caméra ou ?.Son corps est en métal et couvert de vis. Ses membres son articulés grâce à des articulations mécaniques. Il est posé sur une branche dans un feuillage très dense que l’on voit à l’arrière plan.


Au début de la conception de cette œuvre, j’ai réalisé un croquis de celui-ci dans mon carnet de travail. On peut voir qu’il y a eu quelques changements entre l’idée que j’avais au départ et le résultat final. Hormis le fait que le dessin final a beaucoup moins de vis, la différence la plus apparente entre les deux est que j’ai retiré le ventilateur du corps du caméléon dans le dessin final, car cela me rappelait les machines qu’on peut voir notamment chez Jules Verne, et que ce style ne correspondait pas à mon idée.

En regardant cette œuvre on peut immédiatement deviner que la machine au centre de l’œuvre est un caméléon, cependant il garde beaucoup de ses aspects mécaniques, alors on peut reconnaître aisément le côté animalier et naturel ainsi que le côté mécanique du caméléon.

Cela peut nous rappeler le travail de Stelarc qui uni le corps et la machine tout en conservant les aspects uniques de chaque côté, et l’idée d’hybridation de la nature et la science peut également nous faire penser au film «La Mouche» de David Cronenberg où un scientifique va peut à peut se métamorphoser en créature hybride entre la mouche et l’humain. Je montre travers cette œuvre que la nature et la science peuvent coexister par apparence. Une imitation

mécanique de la nature peut être assez ressemblante pour qu’elle soit reconnue pour ce qu’elle est censée imiter, mais elle reste toujours artificielle. La science ne peut former un ensemble avec la nature sans que cela paraisse aberrant, surnaturel: quelque-chose d’artificiellement fabriqué ne peut avoir de relation fusionnelle avec quelque-chose de naturel.
 
Posted by le forestier