Ce projet évoque les conséquences que les déchets ont sur l’environnement, ici les océans. Tout d’abord, j’ai choisi de placer les déchets dans un ours car ils sont impactés par le réchauffement climatique. De plus, dans cette production, on a l’impression que l’ours est un souvenir, le plastique prend le dessus sur lui car à cause du réchauffement climatique, des déchets dans les océans, certains animaux sont menacés. Pour la réalisation du projet, j’ai choisi un support blanc faisant référence aux glaciers, il permet également de faire un contraste avec les déchets qui sont nombreux et colorés. Le blanc fait référence à la fraicheur, la douceur, le poil d’un ours polaire. J’ai dessiné un ours puis collé des déchets que l’on trouve dans les océans (canettes, sacs plastiques, bouteilles, bouchons,…) en créant des superpositions. Cela peut paraitre paradoxal car l’oeuvre est faite de plastiques mais ce sont des matériaux trouvés, recyclés. Ensuite, le fait d’avoir inclue cette oeuvre dans une rue à l’aide d’un montage permet de la recontextualiser. De plus, le fait de l’avoir exposée dans la ville créé un contraste avec l’habitat des ours (la nature). L’art est un moteur de citoyenneté et d’émotions qui peut nous émerveiller individuellement et collectivement mais aussi nous inciter à agir. C’est le cas ici, cette oeuvre peut choquer certaines personnes mais également les inciter à agir, c’est le message que j’ai voulu transmettre. En voyant cette oeuvre, les personnes peuvent prendre conscience de la situation et se demander comment agir (recyclage, changer habitudes pour contrer la pollution, le réchauffement climatique).
Chloé